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Christophe, en SOLO, First 310

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Qui est il ?

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Christophe est né en 1970 dans la Sarthe, il est à l’initiative de ce Challenge. Il débute la voile a 14 ans avec son père sur un Sangria, en Bretagne sud, au départ de La Roche Bernard. En 1994 il se professionnalise en obtenant le diplôme de skipper professionnel. Il traverse l'Atlantique et va travailler sur un bateau de charter aux Antilles et Venezuela. En 1995 il devient "Patron" d'un voilier traditionnel de 20 m et navigue en Manche pendant 2 ans. En 1998 il devient propriétaire de son propre voilier avec sa compagne. Ils l'exploitent pendant 10 ans des Pays Bas à la Bretagne sud en passant par les côtes sud de l'Angleterre. Il change ensuite de voie mais toujours dans le maritime, sur remorqueur portuaire, au Havre, puis St Nazaire, Brest et Rouen. Il travaille aussi 3 années sur le 3 mats Belem en qualité de Second Capitaine. Il commande aujourd'hui un AHTS de 40 m (anchor handling tug supply, un gros remorqueur multitâche) au Gabon et fournit des services à l'offshore pétrolier.

Son bateau

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Son bateau est un First 310 de 9,20 m. Le First 310 a la carène exacte du Figaro (1) un gréement 7/8 et barres de flèches poussantes afin d'éviter les bastaques, et un tirant d'eau de 1.85 m. Son déplacement lège est de 3,2 T et sa voilure au près de 55 m².

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Christophe en fait l'acquisition en janvier 2018 et navigue au départ de La Roche Bernard ou il dispose d'un anneau. Son bassin de navigation est la baie de Quiberon, la Bretagne sud en fonction de ses repos et de la météo. Il navigue beaucoup en solitaire en côtier.

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Le bateau est équipé d'un pilote automatique avec des capteurs gyroscopiques, d'un AIS, de 2 panneaux solaires souples et d'un chargeur d'alternateur. Niveau voilure rien de particulier, des voiles "croisières", un spi asymétrique et un symétrique.

Son challenge ... avorté ... les 3 et 4 juillet 2019.

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Mercredi 3 juillet 2019. Java II (c’est le nom de mon First 310) est prêt. Les vivres, un peu de frais, fruits, jambon, viande, gâteaux de riz « maison » préparés par ma compagne) ainsi que brioche, biscuits, fruits secs, pâtes et quelques conserves au-cas-où, plein de bouteilles d’eau, sont chargés. J’ai vérifié les niveaux d’huiles moteur et inverseur (la vidange annuelle a été faite), fait le plein du réservoir de gasoil et j’ai embarqué un bidon supplémentaire on ne sait jamais. Le projet est de parcourir le tracé du challenge à la voile pure, évidemment, mais une bonne capacité de gasoil peut permettre de revenir en cas d’avarie de voile, de mât, ou une « pétole » durable. Niveau « fringues » j’ai mis dans mon sac du chaud et du froid. On est en juillet, le temps est superbe, les prévisions météo bonnes mais je monte en Manche et les nuits peuvent être fraîches même à cette saison.

 

Je quitte La Roche Bernard à 15h00 pour me présenter au sas (Arzal) à 16h00. J’ai fait le choix de commencer par une navigation de nuit afin de m’obliger à me mettre directement dans le rythme de navigation en solitaire avec la gestion du sommeil. Je n’ai jamais naviguer en solitaire plus d’une journée complète. C’est une première pour moi bien que je navigue à la plaisance depuis 35 ans et professionnellement depuis 26 ans. Je n’ai aucune appréhension si ce n’est justement cette gestion du sommeil.

 

Vers 16h30 je suis sorti de l’écluse et à 17h20 je passe les dernières bouées de sortie de l’estuaire.

Le vent de NE est bien établit, autour de 20 nœuds. La « ligne de départ » se trouve donc quasiment « plein cul » (plein vent arrière). Je décide de démarrer cool, la GV est envoyée avec 2 ris et le génois déroulé entièrement, le moteur stoppé. Je préfère mettre quelques minutes de plus afin de rallier la ligne pour me ménager physiquement. C’est sans doute plus psychologique qu’autre chose, mais il est important de démarrer serein. Je tire des bords de grand largue, le premier bord me sort un peu de la Vilaine, le deuxième me fait passer dans l’est de l’Ile Dumet, et le troisième m’amène directement sur la ligne de départ, à environ 1 mille dans l’est du phare des Grands Cardinaux, à l’est de l’Ile d’Hoedic.

J’ai sorti les 2 panneaux solaires souples (75 W chacun) mais en cette fin de journée le soleil est déjà bas et la charge limitée. Vers 20h00 je tente une petite sieste de 20 minutes après un bref repas. Il n’y a pas grand monde sur l’eau et la visibilité est fantastique.

Je prends le « départ » à 21h00 pétante. C’est le fait du hasard, j’aurai voulu le programmer que je n’aurai pas pu. Je loffe un peu (loffer : serrer le vent). Je suis tribord amure (amure : côté duquel on reçoit le vent).

Le vent fraîchit, comme annoncé. Des rafales à 28/30 nœuds sont prévues par Météo Consult. Je compare avec Windfinder qui annonce un peu moins, et Météo France à la VHF qui prévoit du NE 4 à 5 avec des rafales à 6.

Vers 22h00, je suis à l’intérieur et la gîte s’accentue, la carène vibre, je suis un peu trop toilé. Je passe la tête dehors, effectivement le pilote maintient un angle de barre trop important, il faut réduire. Sur ce First 310 assez volage l’importance des réglages est primordiale, d’une part pour soulager le pilote automatique qui devra faire son « taf » sans défaillir pendant 4 à 5 jours, et d’autre part car un voilier vautré ne marche pas mieux. Combien de fois depuis des années je me suis rendu compte que réduire la toile ne change absolument rien à la vitesse quand le vent est fort, mais apporte par contre un confort et une sérénité appréciables. Je roule du génois et je prends le 3ème ris. ( Il faudra d’ailleurs que je change sa bosse qui est trop courte pour être laissée en place quand la voile est haute). Cà continu de fraîchir, je pense à un bon 6 établit mais toujours avec des rafales. Je fais route au 295°. Le soleil se couche pile dans l’axe de Java. Superbe !

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La pointe des Poulains (Belle Ile) est débordée vers 00h30. Jusque là je suis resté éveillé. Entre les iles il y a toujours un peu de trafic et je n’aime pas m’effondrer dans ma couchette lorsque j’ai une terre à quelques milles seulement sous le vent.

1h20 : Je commence à me dire que la nuit va être courte et qu’il faut penser à se reposer. Un bon clapot s’est levé, le vent toujours établit à 28/30 nœuds. Au vent de Belle Ile je pensais à un renforcement du vent du fait de la présence de cette terre qui a bien chauffé toute la journée, créant un effet thermique. Passé le vent de cette île je me dit que le vent est bien réel et n’est pas lié à un phénomène local. Pour pouvoir dormir un peu serein (par tranches de 20 min en côtier) je décide d’affaler la grand voile et je continue sous bout-de-génois seul. Java marche encore 7 bons nœuds en surface … respectable. (mon anémomètre Raymarine déconne, il n’annonce que 20 nœuds de vent, le capteur est neuf mais doit avoir un problème, je n’ai jamais réussi à l’étalonner).

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Je passe sous l’archipel des Glénans direction Penmarch’, mon waypoint à environ 5’ au sud. Ne pas serrer la côte c’est un gage de tranquillité, moins de bouées de casiers, moins de trafic, moins de courant.

Je m’oblige à m’allonger 20 minutes, je ne dors pas vraiment mais je m’assoupis plusieurs fois et c’est réparateur. Çà ne fait que quelques heures que je suis parti, je ne suis pas encore assez fatigué, une nuit blanche se gère assez bien, ce n’est que plus tard que j’aurai vraiment besoin de sommeil. L’alarme de mon cellulaire remplace le minuteur de cuisine qui ne fait qu’un bref « dring » qui ne me satisfait pas.

Au petit matin je renvoie de la toile après un bon café. La mer est peu agitée mais relativement courte. Je suis toujours au petit largue, c’est assez confortable car bien appuyé par la voilure. Un bon clapot est toujours présent. Je déroule un peu de génois, et aidé par les 3 ris de grand voile le bateau file bien, 7,5 à 8 nœuds, jusque 10,1 nœuds au speedo quand la bonne vague au bon moment vient faire déjauger la carène. C’est le pied ! Je jour est toujours rassurant au contraire de la nuit, je me suis un peu reposé même si je m’attendais à vraiment des conditions plus cool pour démarrer, il va falloir tenir la distance …

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Penmarch’ est passé, je renvoie progressivement de la toile au fur et à mesure que le vent molli. Au large de la Baie d’Audierne je n’ai plus que 4/5 Beaufort, GV 1 ris et génois à 100 %. J’optimise les réglages. On marche 6/7 nœuds tout le temps, c’est plus que raisonnable mais le courant parfois contraire par ce coefficient de plus de 90 ralenti un peu la marche. En Bretagne, nord ou sud, il faut faire avec le courant, et plus on approche de l’entrée de la Manche plus il est soutenu.

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C’est un grand bonheur d’être là en solo, étonnamment serein. J’ai toujours été plus détendu au fur et à mesure que je m’écartais de la côte, depuis des années, mais je n’ai pas toujours cette opportunité à la voile du fait de mes activités professionnelles. A la côte on trouve de nombreux navires, voiliers, pêches-promenade à la dérive, pêcheurs professionnels, bouées, casiers … ils forment des dangers potentiels qui disparaissent et se diluent quand on va plus au large. La côte c’est aussi des entrées de port, des passages entre les cailloux qui demandent de l’attention selon les conditions météo. Au large, tout ceci disparaît et la sérénité, du moins dans mon cas, revient. Je suis quelqu’un d’assez angoissé de manière générale. C’est peut être pour çà que j’aime naviguer, çà me donne des coups-de-pied-au-cul !

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La cardinale W chaussée de Sein est laissée sur tribord, à bonne distance. Le temps est légèrement brumeux et je ne parviens pas à la voir.

Les panneaux solaires sont déplacés afin de donner leur meilleur potentiel. Je ne ne regrette pas le système mobile, 2 panneaux de 75 W de 1,40 m de long sur 30 cm de large, souples, que je fixe ou je veux avec des petites garcettes. Quand les 2 sont bien placés j’ai constaté jusque 9 Ah de charge. Ils étalent complètement le frigo et le pilote en journée, et je complète par une heure de moteur le matin afin de booster les batteries. Ma batterie de service est une 100Ah au gel. C’est largement suffisant sur ce petit voilier, de toute façon si j’augmentais la capacité, peut être que je pourrai espacer la charge tous les 2 jours, mais je devrais charger plus longtemps. Ça n’a à mon avis aucun intérêt.

Je remonte maintenant au 310° vers le SW du DST d’Ouessant. Avant de m’éloigner du réseau GSM je réussi à charger quelques prévisions météo. Cà devrait forcir de NE vers Ouessant, avec des rafales à 24/26 nœuds. C’est moins que la nuit dernière mais je m’en serai bien passé. Je rêvais d’une nuit tranquille, toute relativement tranquille car je sais le trafic des navires de commerce important dans cette zone.

Début d’après midi je tente une bonne sieste. L’alarme est réglée sur 35 minutes, le luxe ! Je suis heureux de ce 1/4 d’heure supplémentaire. On se contente de petits riens … Je me surprends à dormir profondément, une vrai bonne sieste. C’est le cellulaire qui me réveille. Mince, çà gîte bien, mais calé dans ma couette et mes nombreux coussins dans la cabine arrière je n’avais rien ressenti. Je fais confiance à Java et au pilote auto qui assure « grave » ! Je passe la tête dehors. Allez Christophe, il faut réduire à nouveau, le vent a fraîchit, la mer s’est creusée. Elle est toujours difficile à estimer mais je pense objectivement avoir maintenant 2,5 à 3 m de creux, rapprochés. Le vent est contre le courant et la pointe de Bretagne est réputée pour des phénomènes de mer pas sympas du tout. Le bateau se comporte bien mais il est trop gîté. Réduire, réduire pour durer …

Ne pas se précipiter … J’y vais ? Non Christophe, même si tu le sent enfile ton gilet et utilise ta ligne de vie. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas utilisé mon harnais.

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Le gilet auto-gonflant en solo ? Cà ne sert pas à grand-chose. L’essentiel c’est de rester à bord, et c’est le rôle du harnais. J’avais pensé à m’équiper d’une balise personnelle, çà viendra peut être. Pas une balise AIS non, à quoi cela peut il bien servir en solitaire ? Mais une vrai EPIRB du réseau SARSAT COSPAS qui peut servir autant pour l’homme (solitaire) qui par mégarde tombe à la mer, mais aussi au navire en cas d’avarie nécessitant assistance.

2 ris sont pris, le génois un peu enroulé, c’est mieux.

Je retourne me reposer …

3 ris, plus qu’un bout de génois, disons 50 % de sa surface soit environ 13 m², cool …

Ça marche encore 7 nœuds à 7,5 nœuds...

Je m’énerve … la fatigue se fait sentir, je suis parti depuis 24 heures et je n’ai que peu dormi. J’aurai vraiment aimé une nuit paisible, mais si c’était moi qui décidait çà n’aurait plus d’intérêt.

La navigation en solitaire n’a vraiment rien à voir avec celle en équipage, la différence est gigantesque, je le réalise, surtout quand le temps est un peu musclé.

Je roule le génois complètement. Je dois me reposer.

Sieste, 20 minutes …

Je repasse la tête dehors, attention aux embruns ! La capote de descente est un abris salutaire, que ce soit du soleil, du vent, de la mer. On peut y assurer une bonne veille visuelle sans mettre un pied dans le cockpit. On se traîne, 5 nœuds, Java n’aime pas, moi non plus. Il n’est pas appuyé dans la mer formée.

Je renvoie environ 2 m² de génois, vraiment rien, une broutille. Java revit ! Il accélère, s’appuie sur bâbord et passe bien mieux dans la mer. 7 nœuds, 7 nœuds 1/2.

Ce First 310 acheté l’an dernier me surprend. J’avais fait mon choix en lisant les forums internet. Et puis c’est la carène mythique du Figaro. Mêmes formes, mêmes mesures, même quille, même lest. Seul le safran est un peut plus court, mais comme beaucoup de First 310 le mien a été rallongé à la demande d’un des anciens propriétaires pour revenir aux côtes du Figaro. J’avais navigué sur Figaro et j’en gardais un souvenir génial. Le 310 est un super compromis carène-gréement-aménagements.

Je le découvre un peu plus chaque jour et je ne regrette pas mon choix !

 

Vers 18h00 je commence à ruminer … je suis fatigué. Les nombreux cargos approchants le DST sont à surveiller assidûment. l’AIS bien utilisé est un super outils mais n’exempte pas de la veille visuelle. Comment va être la nuit qui arrive ? J’ajuste l’échelle de l’AIS. De nombreux cargos font route à l’entrée de la Manche, hors du DST. Cela signifie que même passé le DST les alarmes vont sonner. Les conditions météo sont un peu musclées mais maniables, la route au près bon plein permet d’épauler la mer. Mais je suis fatigué, il va falloir durer et ce n’est pas cette nuit que je pourrai dormir sereinement. J’ai malheureusement accumulé en 24 heures trop de retard de sommeil. Deux nuits de suite à l’identique … Première expérience en solo « intégral », je n’ai pas réussi à assez me reposer.

 

En plus je constate que mon compas de route s’est envoyé en l’air, l’axe pivot a dû casser, c’est dire qu’on s’est fait remuer la tronche dans cette mer hachée. Je n’ai qu’un seul compas de route à bord, ensuite c’est GPS et compas de relèvement. Un GPS tombe en panne parfois, un compas de route je n’avais jamais vu. La rose est penchée à plus de 50° même quand le bateau est à plat, l’imprécision doit bien être de 90° … impossible de lui faire confiance. Je considère le GPS comme aide à la navigation. Le compas, lui est un instrument de navigation, nuance. Effectivement je peux continuer avec le GPS qui me donne la route fond, et m’aider du petit compas de relèvement posé à plat dans le cokpit, mais c’est quand même moins pratique et moins sure.

J’avoue que la perte du compas rentre dans la balance de la prise de décision. Le pour, le contre, je continu, je fais demi-tour ? J’ai lancé ce challenge et je n’arrive pas au bout, c’est quand même idiot.

« Vous, votre bateau, la mer, le vent » … Il n’y a rien d’autre. Moi seul peut décider de continuer ou d’arrêter. Ma décision me prendre 4 heures ! A 21 heures je regarde le nombre de milles parcourus : 150 ! 6,25 noeuds de moyenne sur le fond avec un bateau de 9,20 m, plus que respectable ! A 22 heures je fais demi-tour. Bien ? Pas bien ? Peu importe çà a été ma décision du moment, posée, réfléchie, je n’essaye même pas de la remettre en question aujourd’hui. Elle m’appartient et à moi seul. Je ne serai pas le premier a réaliser ce challenge que j’ai lancé … aucune importance puisque le but c’est le partage d’expérience, que l’on réussisse ou pas importe peu.

 

Je me retrouve vent de travers route au sud-est, bâbord amure, proche du travers. Il faut absolument que je me repose. Je roule le génois complètement et je passe la nuit sous GV 3 ris entre 5 et 6 nœuds de moyenne. Il y a toujours de l’air ! Je jette un dernier coup d’œil alentour, les cargos sont clairs, dans ce sens je rencontrerai peu de trafic, je vais pourvoir enfin dormir ! Je programme mon cellulaire sur une « cuisson » de 35 minutes et me jette dans la couette de ma couchette arrière. Toute la nuit, toutes les 35 minutes je passerai la tête dehors et retournerai me recoucher. Au petit matin je commence a être reposé. Repartir ? Reprendre le challenge ? Non pas cette fois. Je me servirai de cette expérience plus tard, j’ai beaucoup appris. La prochaine fois ce sera du double ou du solo, avec une attirance encore plus forte pour le solo où on se retrouve vraiment face à soi même. Mais je me préparerais à partir plus longtemps, je me reposerais plus les premières 24 heures en essayant de partir avec un temps plus cool.

 

Chaussée de Sein au petit matin, je renvoie toute la toile le vent a bien molli. Penmarch’, vent d’est, faible, courant dans le nez, je tire des bords. Puis pétole molle, rien, pas un souffle d’air. Moteur, mer plate, chaleur, l’horreur … lol.

 

Ce n’est que dans la soirée que j’arriverai à Concarneau que j’ai choisi pour escale avant de faire route vers mon port d’attache. Une bonne nuit au ponton, méritée et réparatrice.

 

Ce fut une superbe expérience. J’ai beaucoup appris sur moi, le repos, le sommeil, et j’ai beaucoup découvert sur le comportement de mon bateau qui est très sain. J’ai toute confiance en lui et en moi. Comme dirais Terminator, lol, « Je reviendrais ». Avec le recul l’envie est encore plus forte, je n’ai jamais pesté, j’ai fait avec les conditions, physiques et météorologiques, je me suis régalé et c’est bien là l’essentiel.

 

A vous de jouer !

Bon vent et naviguez safe !

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